La méthode est expérimentée : dans une salle, sur un grand écran, le concert est proposé collectivement.
On peut profiter de l'ambiance publique, de la qualité d'un vidéo très bien travaillée pour rendre compte de la direction du chef d'orchestre et de chaque intervention des chanteurs et des instrumentistes.
Une légère introduction situe le compositeur et son oeuvre dans l'histoire, renseigne au minimum sur le plan et l'instrumentation du morceau.
Hector BERLIOZ (1803-1869)
Critique d’art, théoricien musical, chef d’orchestre très apprécié en Allemagne et en Russie…
Un peu d’histoire :
Les premiers romantiques
Beethoven (1770-1827)
Weber (1786-1826)
Schubert (1797-1828)
Mendelssohn (1809-1847)
Les grands romantiques
Berlioz (1803-1869)
Chopin (1810-1849)
Liszt (1811-1886)
L’art allemand et autrichien
Wagner (1813-1883)
Brahms (1833-1897)
Strauss (1864-1949)
Bruckner (1824-1896)
Mahler (1860-1911)
Les Russes
Borodine (1834-1887)
Rimsky-Korsakov (1844-1908)
Moussorgsky (1839-1881)
Admirations littéraires et autres
Shakespeare : son théâtre qu’il adapte
Goethe : son Faust qu’il exploite.
Hugo, Balzac, Delacroix…
Son œuvre :
1) Symphonique :
Ex. : La symphonie fantastique
2) Lyrique :
Ex. : La damnation de Faust, les Troyens…
3) Chorale et vocale :
Ex. : Messe solennelle, Requiem, Te Deum, L’Enfance du Christ.
Inspiration : une mystification.
Berlioz prétend voir retrouvé des « fragments d’un compositeur du XVIIe… »
Comme ça marche, il va jusqu’au bout de l'oeuvre.
Réussite triste pour Berlioz: musique naïve et douce.
Pas liturgique mais dramatique.
Plan de la "trilogie sacrée" :
1) Le songe d’Hérode
2) La fuite en Egypte
3) L’arrivée à Thaïs
Notre interprétation :
James CONLON
Chœur de Radio-France
Stéphanie d’Oustrac : Marie
Stéphane Degout : Joseph
Jérémie Ovenden : le récitant et un centurion
Nahuel di Pierro : Polydore et un chef de famille égyptien
Festival de Saint-Denis, 2013